Retour au surf

Avatar RIPITUP | avril 25, 2020

« Il y a une possibilité de retour au surf le 11 mai », selon Jean-Luc Arassus.

Le président de la Fédération française de surf a répondu, ce vendredi sur les réseaux sociaux, aux questions de la communauté surf. S’« il n’y a aucune certitude », il dit œuvrer « pour un retour (à l’eau) pour tous avec toutes les recommandations sanitaires obligatoires » dès l’amorce du déconfinement.

Retour au surf

Hossegor. © Ripitup

Nombreux sont ceux qui ont coché la date du 11 mai. Ce jour-là, la France métropolitaine doit – si « tout va bien » – amorcer son déconfinement, après presque deux mois de « mise en quarantaine » en raison de la pandémie de coronavirus. De pétition en prises de parole, des surfeurs de tout bord ont commencé, au cours des derniers jours, à afficher leur impatience de retourner à l’eau, alors que toutes les pratiques nautiques sont proscrites sur les littoraux depuis le 18 mars, y compris le surf et les disciplines associées.

Soit dès le 11 mai ?

« Potentiellement oui ! Il y a une possibilité de retour au surf le 11 mai », avance Jean-Luc Arassus. Le président de la Fédération française surf, qui avait fermement condamné au tout début du confinement la « position indéfendable et catastrophique pour l’image de notre discipline » des gens allant encore à l’eau, répondait ce vendredi en direct sur les réseaux sociaux aux questions de la communauté surf (cf. vidéo). « La Fédération travaille avec l’ensemble des acteurs, structures, autorités locales et nationales, pour faire des propositions quant aux possibilités de reprise. À la fois des activités physiques individuelles et collectives, mais aussi économiques avec les clubs et les écoles. On est capable d’accompagner ce retour à l’eau pour tout le monde. On y travaille. Mais il n’y a aucune certitude. »

Jean-Luc Arassus précise ainsi que « la Fédération est force de proposition pour un retour pour tous à partir du 11 mai avec toutes les recommandations sanitaires obligatoires ». Parmi les différents scénarios envisagés, celui d’un « retour à l’océan par la pratique d’une activité physique temporaire. La plage doit être un lieu de passage. On ne doit plus en faire un lieu de sédentarité. On n’y reste pas. On va surfer, sans s’arrêter pour discuter ou regarder les vagues, ni sur la plage, ni sur le parking, ni sur le chemin du retour »

La suite de l’article de sur Planete surf.

 

 


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