John John Florence enfin Pipe Master
John John Florence s’offre un premier succès au Pipe Masters face, en finale, à son rival Gabriel Medina
© WSL / Heff
En 2017, John John Florence avait décroché le sacre dont il rêvait, en conquérant le titre mondial – son second consécutif – devant les siens. Sur cette vague de Banzai Pipeline, la plus emblématique du North Shore d’Oahu, la plus dangereuse aussi, qu’il a appris à apprivoiser depuis tout gamin. Le scénario n’avait pas été loin d’être parfait puisque l’Hawaiien s’était ensuite hissé en finale du Pipe Masters pour la deuxième fois de sa carrière. Mais qu’il avait perdue, comme déjà la première face à Slater quatre ans plus tôt, cette fois contre Florès. Sacrilège ultime, dans les derniers instants de la série.
Cette nuit (dimanche à lundi, heure de Paris), John John Florence a décroché la victoire dont il rêvait, en remportant, enfin, le Pipe Masters. Même si dans ses songes les plus fous, le surfeur d’Haleiwa avait maintes fois dû s’imaginer une autre sortie de l’eau, triomphale, traversant la plage jusqu’au podium escorté par ses proches et amis, porté au propre comme au figuré par une foule en délire. Contexte sanitaire oblige, qui a repoussé le public aux deux extrémités de la plage, JJF a dû se contenter – sans rien gâcher à son immense bonheur – de vivats bruyants, saluant le premier succès hawaiien dans la plus prestigieuse épreuve du CT depuis celle du regretté Andy Irons en 2006.
© WSL / Heff
John John Florence aura donc dû attendre sa douzième participation à son épreuve favorite pour s’y imposer. Et tant pis si l’épilogue de cette 50e édition du Pipe Masters s’est déroulé dans des conditions de surf mitigées, la WSL n’avait de toute façon plus le choix, puisqu’il s’agissait du dernier jour de la période d’attente, débutée le 8 décembre dernier.
La ligue pro de surf peut ainsi s’enorgueillir d’avoir réussi à mener à son terme cette première manche de son Championship Tour 2021 nouvelle formule, faisant suite à une saison 2020 blanche, avec une reprise au cœur d’une pandémie aux multiples et imprévisibles rebonds, avec la présence de la quasi totalité des pensionnaires de l’élite et en ayant dû surmonter une coupure de cinq jours pour faire face à des cas de Covid-19 au sein de son staff pendant, qui plus est, que de superbes vagues déferlaient à Banzai Pipeline…
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