Retour à l’eau le 11 mai, ça bouge !
Ils se mobilisent pour un retour à l’eau dès le 11 mai
Fédérations nautiques, politiques, pratiquants : depuis l’annonce du plan de déconfinement par le Premier ministre, des représentants de tout bord se rejoignent pour demander un accès à l’océan et à la mer pour une pratique sportive (dont le surf) à partir du 11 mai.
Hossegor. © Ripitup
La stratégie de déconfinement présentée mardi par le Premier ministre, puis approuvée par l’Assemblée nationale à l’issue d’un débat et d’un vote consultatif, n’a pas manqué d’entretenir le flou en ce qui concerne la reprise des sports nautiques, dont le surf. Pour rappel, à partir du 11 mai,
« il sera possible, les beaux jours aidant, de pratiquer une activité sportive individuelle en plein air, en dépassant évidemment la barrière actuelle du kilomètre, et en respectant les règles de distanciation physique », a énoncé Édouard Philippe, tout en assénant (inflexible ?) que « les plages seront inaccessibles au moins jusqu’au 1er juin »
Depuis, Fédérations nautiques, politiques locaux et pratiquants – dont une bonne partie de surfeurs – se mobilisent en faveur d’un accès à l’océan et à la mer pour la pratique sportive dès l’amorce du déconfinement. Le tour (non exhaustif) des initiatives.
La Fédération des industries nautiques (FIN) a, elle aussi, pris position en demandant
« au gouvernement de clarifier les règles de la reprise des sports nautiques individuels ». Elle plaide ainsi pour « que les pratiquants, dans un esprit de responsabilité et en respectant les règles sanitaires, puissent avoir l’autorisation de traverser les plages pour se rendre en mer, le temps de leur session de sport »
Deux députés sont à l’initiative d’un courrier daté du 29 avril et adressé au Premier ministre et à la ministre des Sports, Roxana Maracineanu. Liliana Tanguy (Finistère) et Bertrand Sorre (Manche) militent
« pour un retour à l’océan et à la mer par l’autorisation de la pratique d’une activité physique responsable et citoyenne à partir du 11 mai », selon le concept, là aussi, de « plage dynamique ».
Au total, la missive reçoit l’assentiment de 60 députés.
« Les espaces naturels sont propices à la distanciation physique », est-il écrit. « De nombreuses études médicales démontrent l’effet bénéfique du contact avec la nature sur la santé physique et mentale. Nous considérons que la pratique des activités aquatiques et nautiques y contribuent largement. C’est pourquoi, l’accès aux plages nous semble nécessaire pour permettre la pratique d’activités telles que le surf, le kitesurf, le kayak de mer, la voile, la nage… ainsi que le footing et la marche (nordique, aquatique). Ces activités ne sont pas statiques, peuvent se pratiquer sans proximité physique et sans présenter de risque. Nous estimons que les départements où la circulation du virus est limitée (catégorie “vert”) sont en mesure de permettre ces pratiques en toute sécurité. »
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Marie-France CANOVILLE
mai 2, 2020 at 9:59
Et tout simplement marcher sur nos grandes plages en citoyens responsables non fédérés…
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